J° 017 ICEO dans le contexte actuel de suspicion généralisée sur le rôle et les actions des O.N.Gs.

Remise en cause des activités effectives et du rôle inquiétant de nombreuses ONGs dans le monde.                                                                                                    — Un exemple de sigle représentant l’objet de certaines associations : AADEPJ

La remise en cause de la plupart des activités de l’USAID par le Président des États-Unis, souligne un phénomène majeur : la multiplication et le rôle inquiétant des Organisations Non Gouvernementales ONGs dans le monde, tant dans leur mode de gestion et de fonctionnement que dans leur politique interventionniste souvent assez trouble dans leurs objectifs réels respectifs.

Appel à la vigilance du Secrétaire général d’ICEO

Certaines organisations, soi-disant non-gouvernementales et représentatives de la « société civile », et bien qu’à l’origine modestement créées par des bénévoles, sont souvent devenues d’énormes machines au fonctionnement opaque :

– D’une part, si elles emploient sur le terrain de leurs interventions des bénévoles généralement idéalistes pour les causes qu’elles défendent,  les grosses ONGs mondialisées sont dirigées d’autre part par une énorme bureaucratie de professionnels, ce que met en relief la politique de TRUMP à l’égard de l’USAID : les grosses ONGs se voient obligées de licencier un nombre important de salariés, parfois fortement payés et non plus du tout bénévoles ; leurs principaux dirigeants sont des professionnels de la gestion très grassement payés, qui passent facilement d’une ONG à une autre, voire du secteur ONG au système des Nations-Unies et autres organisations internationales publiques, selon les opportunités de carrière qui leur sont offertes. Le coup de pied dans cette fourmilière donné par TRUMP permet ainsi de mieux voir quelle est la réalité de ce système soi-disant idéaliste (et il l’est en partie, mais en partie seulement) de l’aide internationale « non publique ».

– D’autre part encore, le fait que leur budget (tant de fonctionnement que d’intervention) souvent très conséquent, à millions voire milliards, est financé par des subventions, officielles ou plus discrètement attribuées par des États, d’autres collectivités publiques ou des magnats du secteur privé, montre bien, si l’on veut creuser le sujet, que leur politique d’intervention n’est pas politiquement ou idéologiquement neutre, même si elles le prétendent : elle défend souvent, de facto, les stratégies politiques et idéologiques de leurs sponsors : USA et autres pays influents, SOROS, Bill et Melissa GATE, CLINTON, mais aussi leurs équivalents en Europe qui ainsi s’affichent comme philanthropes tout en faisant échapper une part de leurs importants revenus à l’impôt.

Le lobbying de milliers d’ONGs autant que celui de représentants de grosses entreprises auprès de la Commission européenne ou du Parlement européen pour influencer leurs politiques, qui est un véritable harcèlement, est un scandale permanent qu’il faudrait hautement dénoncer pour le faire interdire car il est source de corruption, tant financière que politique.

Tout cela devrait par contraste nous permettre de mieux mettre en valeur le rôle modeste mais l’engagement moral et vertueux d’ICEO pour les causes qu’il a défendues et qu’il défend encore : ICEO n’est géré que par des bénévoles (pas assez nombreux !) qui y sacrifient une part importante de leur temps personnel ; ICEO n’a jamais sollicité ni obtenu de subventions de fonctionnement de quelque origine que ce soit et ne vit que des cotisations de ses membres ; ICEO n’a sollicité et obtenu que des subventions affectées à l’exécution de projets de terrain précis et de durée limitée; ICEO est donc bien une ONG vertueuse, petite et modeste, certes, mais n’engageant sur des causes précises que les choix concrets et non partisans acceptés par ses adhérents, quelle que soit par ailleurs la sensibilité politique de chacun d’eux. Le seul intérêt qui les anime est celui de l’image de la France dans les pays du champ de ses interventions, celui du plurilinguisme dans l’espace européen contre l’imposition scandaleuse du tout-anglais et la défense de la francophonie partout où elle est menacée et trop souvent mal défendue, y compris en France par les instances publiques dont ce serait pourtant le rôle et la mission.

Dans le contexte actuel de suspicion généralisée sur le rôle et les actions desdites O.N.Gs, voila les grandes lignes de ce qui pourrait faire l’objet d’un débat au sein de l’ICEO.

Que chacun y apporte sa contribution !

Comme François BAYROU l’a rappelé en février 2002, « si on pense tous la même chose c’est qu’on ne pense plus rien ». D’où l’importance des débats et de la disputatio.

[Le 20 mars 2025, 21 H20, J-M. R., Alet-les-Bains] : Plutôt qu’une grosse machine à brasser des subventions pour faire du lobbying, n’oublions pas qu’il fut un temps où l’on proclamait « Small is beautiful ! » Tant pis pour l’anglicisme, toute honte bue d’un défenseur de la francophonie….

[Le 20 mars 2025, 18 H00, P. C., Notre-Dame de la Rouvière] : La France, un État de droit qui subventionne les ONGs qui ont pour principal objet de paralyser son pouvoir et de détruire son autorité.