A° 004 Après Notre-Dame-des-Landes, le centre Tolbiac (Université Panthéon-Sorbonne). « Un bon flic est un flic mort » et « À mort Israël »

Depuis sa création, l’Institut de coopération avec l’Europe orientale fait tout pour promouvoir la coopération internationale interuniversitaire décentralisée. Pour favoriser le transfert des savoirs et des technologies, ICEO a pu s’appuyer sur un exceptionnel réseau d’enseignants-chercheurs.

Les responsables de l’Association attachent donc une importance toute particulière à ce qui se passe dans les universités partenaires et dans les unités françaises.

Ce qui survient actuellement dans plusieurs facultés en France, est de nature à donner à l’étranger une très mauvaise image des universités françaises. Les responsables d’ICEO, qui ont œuvré pendant des dizaines d’année pour faire connaître l’excellence de l’enseignement supérieur et de la recherche dans leur pays, ne peuvent donc que déplorer le désordre qui tend à s’installer.

En renonçant sous le chantage à la violence, à la réalisation du projet de Notre-Dame-des-Landes qui avait reçu durant des années l’onction du suffrage universel, le gouvernement a fragilisé considérablement l’État droit. En faisant la preuve manifeste de son impuissance, il a justifié par avance tous les comportements délictueux, voire criminels, qui font reculer le pouvoir régalien et qui ne sont jamais sanctionnés.

Tous les terroristes, tous les activistes révolutionnaires, tous les trafiquants, tous les passeurs, tous les voyous ont parfaitement reçu le message. Dans les démocraties de l’Union européenne, et en France en particulier, la sacralisation de la vie des délinquants ouvre grande la porte à tous les désordres.

Chaque année, au cours de leurs missions, des milliers de policiers sont blessés et plusieurs dizaines le sont gravement, des centaines de pompiers également. Les violences faites aux forces de l’ordre se sont banalisées, elles trouvent toujours et encore des avocats pour les excuser, et même pour les justifier.

L’interdiction qui est faite aux gendarmes et aux CRS de riposter effectivement à hauteur des violences qu’ils subissent, donne aux manifestants professionnels une nette supériorité de moyens et un incomparable avantage psychologique.

Tant que les lanceurs de cocktails Molotow pourront bénéficier de la coupable mansuétude de l’opinion publique, tant que leur vie sera considérée comme plus précieuse que celle des représentants de la loi, faire respecter la loi restera mission presque impossible. Tant que les gouvernements oublieront qu’en démocratie « force doit rester à la loi  », l’affichage de leur intransigeance et de leur fermeté fera sourire, avant malheureusement de faire beaucoup pleurer.