
N° 227 Esclavagisme d’hier et esclavagisme d’aujourd’hui
Mauritanie : pourquoi les droits de l’homme n’y valent-ils toujours pas pour les noirs ? Le courageux combat méconnu de Biram DAH ABEID
- Parole aux Africains qui connaissent l’Afrique !
L’antiracisme est ainsi dévoyé et instrumentalisé de façon éhonté, depuis des années, par de dangereux irresponsables dont la haine n’a d’égale que l’inculture. –
Il est urgent de laisser la parole aux Africains, qui connaissent l’Afrique.
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Esclavagisme d’hier et esclavagisme d’aujourd’hui
On peut lire sur wikipedia : « L’esclavage en Mauritanie concernerait environ 43 000 personnes soit 1,06 % de la population en 2016 (estimation des ONG sans études). Cependant, les autorités tentent officiellement d’éradiquer ce phénomène. La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les formes contemporaines de l’esclavage Urmila BHOOLA a salué le les mesures adoptées par le gouvernement mauritanien pour éradiquer toutes les formes d’esclavage dans le pays.«
Comment les rédacteurs de l’article peuvent-ils minimiser l’esclavagisme mauritanien persistant, alors que le Monde diplomatique, lui, titre en août 2019 : Mauritanie, une société obsédée par la couleur de peau?
À l’heure où la Ligue de défense noire africaine peut appeler à une manifestation interdite sans aucun problème, à l’heure où l’un de ses porte-paroles peut déclarer devant une foule ravie que «la France est un pays totalitaire, terroriste, colonialiste, esclavagiste» (sic), il est important de faire savoir aux Français que contrairement à ce qu’on veut leur faire accroire, l’esclavage n’a jamais été hier le « privilège »exclusif des blancs, et qu’il ne l’est toujours pas aujourd’hui.
Nous invitons tous ceux qui pourraient en douter à prendre connaissance ci-dessous des propos d’un infatigable et très courageux partisan de l’abolition de l’esclavage en 2020 : Biram DAH ABEID
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28 août 2015
À l’occasion des élections présidentielles en Mauritanie, intervention de Biram DAH ABEID :
«Je compte rassembler tous les mauritaniens pour penser l’avenir de notre pays» (vidéo)
18 février 2019
17 février 2020
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En Afrique, la fabrique d’une opinion publique anti-France [ICEO : ?]
En Afrique, la fabrique d’une opinion publique anti-France
Article publié dans La Croix le 22 décembre 2019, accessible aux abonnés
Pour faire oublier leur impéritie et leur incurie, les chefs d’États en place invoquent continûment l’héritage colonial, dès le lendemain de leur élection, ou de leur prise du pouvoir.
Depuis le temps que durent ces petits jeux, les divers responsables politiques d’opposition ne sont plus du tout dupes des arguties récurrentes de leurs dirigeants. Ils dénoncent la trop longue complicité des gouvernements français, qui ont cru défendre au mieux les intérêts de la France en Afrique, alors qu’en soutenant des chefs d’États incapables et corrompus ils ont fini par faire le lit du djihadisme.
Après qu’il a invité les chefs d’États africains sur un ton condescendant à venir s’expliquer à Pau sur le sentiment anti-français, l’opposant ivoirien Mamadou KOULIBALY, du parti LIDER, s’est adressé en ces termes à Emmanuel MACRON :
« Ce que vous appelez « sentiment anti-français », c’est un ras-le-bol, c’est un refus de la mainmise de l’État français sur nos autorités et, par ricochet, sur nos économies, sur nos peuples. Ce que nous refusons ce sont les relations incestueuses entre l’État français et les États africains. Parce que ces relations étouffent la démocratie, les droits de l’homme, le droit de demander des comptes à nos dirigeants ».
Nous vous invitons à regarder l’intervention de 13 minutes de Mamadou KOULIBALY, enregistrée à cette occasion.:
La vidéo est résumée et commentée sur le site digital marocain Le 360 Afrique.com. Les 6 premières minutes de l’enregistrement concernent une affaire ivoirienne, dans laquelle la France est accusée d’ingérence. C’est pendant les 7 dernières minutes que Mamadou KOULIBALY explique au président français que le sentiment anti-peuple français, dont il accuse les Africains, n’existe pas, par contre le sentiment anti-gouvernement français, lui, existe bel et bien. Et il dit pourquoi.
Lutte contre le racisme millénaire au Sahel, l’enlisement de la lutte antiterroriste.
« Vaste programme » aurait dit une fois de plus le Général DE GAULLE
Rappel historique : Depuis 1964, peu après son indépendance, le Mali a connu une succession de guerres civiles ayant pour principal enjeu le nord du pays. Rebellions et accords de paix font partie de l’actualité malienne des cinquante dernières années. Le présent conflit remonte à 2012 avec l’occupation du nord du pays par des groupes armés composites : irrédentistes Touaregs, islamistes nord-africains : commerçants, trafiquants et leurs alliés de diverses origines. Au cours de la même année, de nombreux combattants étrangers forcent leur entrée dans le pays où débarquent,en janvier 2013, les troupes françaises appelées à la rescousse.
Information complémentaire
[Le 11 juin 2020, 9 H45, A. N., Limoges] : Accuser COLBERT (XVIIe siècle) de crime contre l’humanité est une aberration chronologique et juridique : Un crime contre l’humanité est une incrimination créée en 1945 dans le statut du Tribunal militaire de Nuremberg, établi par la Charte de Londres (art. 6, c).
« Combien de manifestations de rue, combien de débats au Parlement a-t-il fallu pour que la France reconnaissance enfin l’esclavage et la traite négrière en tant que crime contre l’humanité ?« . (L’Humanité 28 août 2017) ; Cette phrase du discours qu’a prononcé Christiane TAUBIRA, le 18 février 1999, à l’Assemblée nationale, est également surprenante dans la bouche d’une femme qui deviendra Garde des sceaux, garante de l’application de la justice et du droit.
Il est en effet surprenant de qualifier la traite négrière de crime contre l’humanité à une époque ou ce crime n’était pas encore juridiquement établi, et d’omettre de dénoncer l’esclavagisme qui persiste en Afrique, notamment en Mauritanie plus d’un demi-siècle après le procès de Nuremberg.
[Le 11 juin 2020, 9 H30, J-C. M., Nantes] : Comparer l’affaire TRAORÉ en France au scandale FLOYD aux États-Unis n’a aucun sens. Mais on sait à qui cela sert. Je vous invite à ce sujet à lire la tribune publiée dans Le Figaro lundi dernier : «Traoré et Floyd- l’amalgame éhonté de ceux qui criaient hier ‘’pas d’amalgame’’»
[Le 9 juin 2020, 12 H00, P. C., Rouen] : Pourquoi si peu d’indignation pour ces racismes et ces esclavagismes là?
[Le 6 juin 2020, Byzance, Paris] : actu Paris@actufrparis
Byzance, 16 ans, témoigne : “Toute personne colorée a déjà subi du racisme, qu’il soit ordinaire, verbal, physique. Ça va jusqu’à des agressions physiques graves. Ça va jusqu’à la mort.” #ViolencesPolicieres #BlackLivesMatter #Paris #Concorde
Byzance est venue avec Elsa, qui est là “pour la soutenir”. Elle explique : “Je sais qu’en étant blanche, je suis extrêmement privilégiée. Je ne veux pas que ça continue comme ça, il faut que ça s’arrête.” #GeorgeFloyd #ViolencesPolicieres #BlackLivesMatter #Paris