N° 308 Cessons de donner des leçons à l’Afrique

Le 16 mars 2020 le président MACRON a déclaré solennel : « Nous sommes en guerre ». Après 14 mois on peut faire un bilan de la mortalité et de la létalité de la covid-19, en France et dans tous les pays du monde.

Nombre de morts : pour toute l’Afrique (120.000) et pour la France (100.000)

En janvier 2020, face aux images alarmantes provenant de Wuhan, les dirigeant français se sont tous montrés rassurants et méprisants. Ils pensaient pouvoir rassurer leurs concitoyens en méprisant d’un même mouvement la peur de ce nouveau virus et la capacité de la Chine, « sous développée », à faire face à cette nouvelle épidémie.

En mars 2020, alors que tous les pays d’Europe avaient recours les uns après les autres à des mesures de confinement de plus en plus drastiques, ils se pensaient toujours les mieux armés, techniquement et scientifiquement, pour venir à bout de ce vilain virus. C’est ainsi que, pour les protocoles thérapeutiques, ils n’ont pris en compte sérieusement que ceux qui étaient appliqués dans les autres pays occidentaux.

En juin 2020, rares restaient les pays où le virus n’avaient pas encore fait son apparition. On pouvait donc déjà constater que, contrairement à ce qu’avaient annoncé imprudemment de nombreux épidémiologistes, la plupart des pays d’Afrique semblaient singulièrement épargnés par le fléau pandémique.

Pour expliquer cette singularité, et justifier leurs erreurs de prévisions, les spécialistes ont fait valoir que les populations étant très différentes physiologiquement, ils n’étaient pas surprenant qu’elles soient affectées différemment.

Personne ne semblait se préoccuper des protocoles mis en œuvre effectivement en Afrique, en général.

Dans une approche suffisante et racialiste, pour ne pas dire raciste, la plupart des spécialistes monopolisant la parole dans les médias, ont refusé délibérément de chercher à savoir d’où pouvaient provenir les différences considérables entre les pays occidentaux et la plupart des pays africains.

Nombres de décès et nombres de morts par million d’habitants le 5 mai 2021

Nombres de morts par million d’habitants dans les 27 pays de l’Union européenne

Dans la vidéo ci-dessous, le professeur Philippe PAROLA, émet l’hypothèse, aujourd’hui encore sacrilège, que les différences s’explique par l’usage ou non de l’hydroxychloroquine.

Le professeur PAROLA nous invite à regarder calmement et honnêtement les données.

À ce jour, 5 mai, depuis le début de la pandémie, la France (68millions d’habitants) compte 105 387 morts de la covid.

On compte aujourd’hui pour l’Afrique entière (1 348 millions d’habitants) environ 120 000 morts.

Pour l’Afrique du Sud (59 millions d’habitants) seule, on compte plus de 54 000 morts.

Pour l’Afrique sans l’Afrique du Sud, (1 189 millions d’habitants), on compte environ 66 000 morts.

Comparons les nombres de morts par million d’habitants :

Afrique sans l’Afrique du Sud = 44, Afrique entière = 89, Afrique du Sud = 908 et France = 1 589.

On pourrait en déduire que les Français ont une santé 18 fois plus fragile que celle des Africains et que les Africains du Sud ne sont pas des Africains comme les autres, puisqu’ils sont 10 fois plus fragiles.

Rappelons qu’en Afrique, l’Afrique du Sud  est le pays qui a fait le moins l’usage de l’hydroxychloroquine.

On a reproché au professeur Didier RAOULT de ne pas avoir apporté la preuve de l’efficacité de son traitement dans une étude randomisée.

Une étude qui porte sur plus d’un milliard de valeurs c’est quoi ?

Le professeur PAROLA à raison d’affirmer : « cessons de donner des leçons à l’Afrique ».

[Le 6 mai 2021, 16 H55, JM. R., Alet-les-Bains] : Je suis bien d’accord avec les contenus d’expériences médicales et les commentaires également médicaux de l’article. Pour ma part, j’ai déjà signalé plusieurs fois que, pendant vingt trois ou vingt quatre ans passés en Afrique, dont plus de 18 ans en Afrique Noire et en plus ou moins longs séjours en divers pays, prenant quotidiennement de la Nivaquine à titre préventif du paludisme, ni moi ni ma famille n’avons eu aucun effet secondaire négatif ni infection paludéenne (je n’ai eu et moi seul qu’une seule crise de palu qui m’a cloué au lit une matinée et l’après-midi j’étais de nouveau au boulot et n’ai plus eu de récidive).

Par contre, la comparaison statistiques des donnés de victimes du Covid laisse un peu plus à désirer : d’un côté, en France, on comptabilise plus ou moins systématiquement toute personne âgée morte à l’hôpital comme victime du Covid alors qu’elle avait à côté des sources de comorbidité plus catégoriques ; de l’autre côté en Afrique les statistiques, surtout hors des capitales, sont tenues de façon plus aléatoires et on ne sait pas non plus toujours très clairement quelle pathologie à tué qui. Ce qui n’est pas de ma part une leçon donnée à l’Afrique mais un simple constat.

[Le 6 mai 2021, 10 H55, B. G., Arles] : Dans notre notre cabinet médical nous avons fait le bilan des soins que nous avons été conduits à prodiguer depuis le début de la pandémie à la covid-19, soit pendan14 mois. Pour une patientèle de plus de 9 000 personnes nous avons eu 850 cas à traiter. Nous avons appliqué le principe du TAP, (Traitement Ambulatoire Précoce) proposé par l’IHU de Marseille, celui recommandé par le ministère de la santé du Maroc. Bien que nous n’ayons pas pu prescrire systématiquement le traitement complet, en raison de la polémique sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine, (difficulté d’approvisionnement, voire interdiction), nous avons obtenu des résultats très instructifs. En effet, pour 850 personnes traitées nous n’avons eu à déplorer aucun mort, et aucune hospitalisation de longue durée.

Même sans association ave le plaquénil, le protocole utilisé a prouvé son efficacité et l’efficacité thérapeutique de l’Azithromycine et du zinc. Nos bons résultats ne sont pas miraculeux, ils répondent simplement à une exigence que les médecins des pays occidentaux les plus riches ont malheureusement voulu oublier : la PRÉCOCITÉ des soins et la SURVEILLANCE attentive des malades.

[Le 6 mai 2021, 7 H50, A. Z., Meknès] : Depuis le début de la pandémie le traitement à base d’Hydroxychloroquine a été largement appliqué. En pièce jointe le modèle d’ordonnance prescrit par le ministère de la Santé du Maroc.

[Le 6 mai 2021, 6 H35, D. A., Bamako] : Depuis le début de la pandémie le traitement proposé par les Marseillais a été très largement appliqué.